Harl'aime

«  Je te le dis, Julie, il a changé. »
« Non, on ne change pas comme ça. Il ne m’inspire pas confiance, moi… »
« Mais oui! Il n’est plus violent. Il est même très beau et vraiment cultivé! Il me fait de l’effet, je te jure! »

Mon amie Julie, elle est comme notre Céline, elle croit qu’on ne change pas. Mais moi, je ne suis pas de cet avis, bon. Et vous, dites, vous me croyez qu’il a changé, mon Harlem?

Cet unique quartier new-yorkais — situé entre le nord de la 96^e rue et Washington Heights — est encore empreint de plusieurs vilains préjugés. C’est aujourd’hui que je dissipe ce petit nuage noir qu’il a au-dessus de la tête.

Petite confession : je n’ai pas toujours été défenseure des terres harlemiennes, hélas! Je n’ai effacé mes idées préconçues qu'assez récemment; il y a deux ans, pour être exacte! C’était la toute première fois que j’y mettais réellement les pieds. Le vrai truc, hein, pas seulement un petit regard jeté par la fenêtre d’un bocal jaune à klaxon. J’ai été surprise, incroyablement surprise. Comme lorsque l’on revoit, vous savez, ce garçon solitaire, toujours assis au fond de la classe avec ses bouquins d’intello — Ben? David? Alex, peut-être? — et que, petite chaleur au front et la mâchoire pendouillante, on trouve qu’il a beau-coup changé… 

Changer une fois, deux fois, trois fois!

 

Avant d’en venir aux faits, je vous raconte un petit morceau de son histoire? Allez, je fais vite!

Au début du 20^e siècle, Harlem était le foyer d’une grande communauté juive, laquelle a complètement quitté le quartier dû à l’établissement de plus en plus d’Afro-Américains. L’exode des blancs a créé l’Harlem « noir ». Durant cette « Harlem Renaissance », des milliers d’artistes noirs s’y installent. Les boîtes de nuit, les bars jazz et les cafés-spectacles abondent et grouillent de vie, jour et nuit. Harlem devient la Mecque de l’art noir, un berceau de la culture afro-américaine. 

Toutefois, la grande dépression transforma son paysage : maisons abandonnées, commerces barricadés de planches gribouillées, rues vides, envahies de mauvaises herbes et de déchets décorés de rats. Le quartier est sali par la criminalité. Oh là, j’arrête. Je me fous la trouille! 

Puis, dans les années 80, mon gentil New York et les habitants du quartier sentent le besoin d’agir. On se mobilise pour stopper la criminalité, on commence à restaurer les bâtiments, on nettoie les rues, on ouvre des centres commerciaux et des musées : la vie reprend! Ciao, années sombres!

Le voir

 

Vous avez envie de découvrir ce quartier unique, sympa et animé par la culture « noire »? Commencez simplement par une promenade sur la 125^e rue et aventurez-vous dans les petites rues tout autour. Jetez un œil aux nombreux restos, boutiques africaines, salons de beauté, églises, alouette! 

http://bit.ly/VQ9IPT

Un autre incontournable? Assister à une messe dominicale gospel dans l’une des centaines d’églises du quartier pour se laisser bercer au son des voix soul et taper des mains au rythme des airs heureux. Mais pour une voyeuse comme moi, le nirvana, c’est de se stationner devant la notoire Abyssinian Baptist Church pour regarder défiler les hommes dans leurs beaux habits noirs du dimanche, tout sourire derrière leur nœud papillon, et les femmes dans leur tailleur coloré, arborant fièrement le bibi.  

Le vivre

 

Visiter Harlem sans vivre son art, c’est un péché! Je vous propose donc de marcher dans mes pas et de revivre une de mes plus belles journées new-yorkaises.  Je suis d’abord allée me promener dans Hamilton Heights, un petit quartier où l’on trouve des parcs verdoyants, de magnifiques immeubles et plusieurs écoles d’art notoires. En après-midi, j’ai fait un petit saut à l’African Market, où on peut acheter une foule de petits objets, des vêtements colorés et de l’art afro-américain. 

http://bit.ly/UN34KA

Après un repas copieux au charmant Londel’s, un des nombreux restos de Soul Food du quartier – on goûte absolument au poisson-chat – je me suis dirigée vers le club de Jazz Showman’s pour assister à d’incroyables numéros de jazz et de blues, tout à fait gratuitement! Amen! J’ai été surprise par l’immense talent de ces as de la note. 

Aaahh... Harlem, je t’aime! 

Oui, je suis vendue, vendue, vendue. Hôtels abordables, boutiques uniques, musique, vendeurs de parfum en vrac au coin des rues, pasteurs qui vous bénissent à tout passage… pour moi, c’est le pied! 

Et vous, avez-vous osé visiter ce quartier? L’avez-vous évité? Vous ai-je donné envie de donner une chance à Harlem? Dites ouiiii…

Liens à consulter :

Un blogue que j’adore : http://harlembespoke.blogspot.ca/

8 autres choses à y voir : http://www.visiter-newyork.com/8-choses-a-voir-ou-a-faire-a-harlem

Plus d’infos : http://www.whatnewyork.org/guide-new-york/harlem.html

Sex and the City, je me souviens.

Parfois, il m’arrive de recevoir de petits messages divins. Oh mais si, je vous assure! J'entends de petits anges tout de paillettes et de rose vêtus, chaussés de magnifiques Manolo Blahnik et survolant la grosse pomme en chantonnant :

Va, pèlerin, poursuis ta quête, va ton chemin, que rien ne t'arrête. Prends ta part de la grosse pomme, ta part de boutiques et de restos tendance. Le cœur en éveil, oublie tout : pour un instant, rien n’est vrai que l’amitié virtuelle de tes quatre copines new-yorkaises. N’attache pas ton cœur à toute nouvelle série qui passe. Ne dis pas : c’est terminé, je suis payé du plaisir reçu pendant ces 6 années de péripéties. Ne te repose pas dans tes seuls souvenirs. Garde en ton cœur la mémoire de Carrie, Miranda, Samantha et Charlotte et revis leur histoire : voilà ton trésor.

Ne vous inquiétez pas pour moi, je ne deviens pas folle! C’est simplement mon esprit qui me réclame un pèlerinage (et moi qui ai un peu joué avec la prière Va, pèlerin... faut bien s'amuser un peu). Pas n’importe lequel, toutefois. Le pèlerinage Sex and the City, mes chers amis. 

 

http://bit.ly/URoAPB

En effet, cette série américaine et ses quatre protagonistes new-yorkaises tout aussi colorées que leurs vêtements m’ont accompagnée lors de mes matins de solitude, mes soirées vino-télé entre amies et de mes longs week-ends de pluie. Pas étonnant que j'aie tant aimé... Une série qui parle de New York, de mode, d'amour et d'amitié, teintée d'humour, de romantisme et d'un brin frivolité, eh bien, "touché"!

Pour moi, cette série n’était pas que de la télévision. Elle fut un refuge divertissant, un voyage hebdomadaire à New York, un remède aux journées grises et une source intarissable de citations hilarantes et juteuses. Depuis sa fin en 2004, quelques films et la rediffusion d’épisodes ont pu consoler un tantinet les nostalgiques comme moi… mais pour tous ceux et celles qui ont besoin de revivre cette saga et de souligner la mémoire de ces vieilles copines, je propose mon sentier de méditation signé Sex and the City.

                                                          Arrêt numéro 1, l’appartement de Carrie.

L'appartement - http://bit.ly/URpifC

Oh, comme j'ai rêvé d’habiter le trop joli petit appart’ de Carrie Bradshaw. Eh bien, j'ai au moins pu - et vous aussi! - aller me recueillir devant son perron, assise dans l’escalier. Bien que dans la série, Carrie habite l’Upper East Side, cette devanture se situe plutôt dans le West Village. 

66, Perry Street

La route des restos

On poursuit ensuite notre chemin en terre sacrée par la visite de quelques restos fréquentés par les filles. je propose d’abord une exquise pointe de pizza chez Ray’s Pizza, une petite pizzeria où Miranda et Steve ont cassé la croûte. On prend ensuite une réservation, amertume au cœur, dans le très chic restaurant où Big a annoncé à Carrie ses fiançailles à la très peu aimable Natasha : le Eleven Madison Park. On termine cette route gourmande au Tao, un resto asiatique au menu fin et recherché, prisé des célébrités, où Carrie eut un premier rendez-vous avec le très séduisant jazzman, Ray King.

Ray,s Pizza : 736, 7th Avenue

Eleven Madison Park : 11 Madison Avenue

Tao : 42, East 58th Street

 

Les arrêts sucrés

Carrie et Miranda à la Magnolia Bakery

On s’abandonne ensuite avec luxure au pur plaisir du sucre. D’abord, rendez-vous à la célèbre Magnolia Bakery dans le West Village. Tout comme Carrie qui a savamment décidé de troquer la cigarette pour le sucre (l’instant de quelques épisodes…), on échange aussi une vilaine habitude contre un de leurs délicieux petits gâteaux. Je choisis toujours le décadent Red Velvet, mais tout y est divin! On visite ensuite The City Bakery, une cafétéria très tendance où Carrie et Samantha ont dégusté les meilleurs brownies de tout Manhattan. 

 Magnolia Bakery : 401, Bleecker Street

The City Bakery : 3, West 18^th Street

Let’s have some fun!

http://bit.ly/Wpdtyc

Suffit la bouffe, amusons-nous! Tout comme Carrie, on apprend à « se laisser aller » en prenant des leçons de trapèze au fameux Trapeze SchoolNY; on part faire quelques abats au Bowlmor Lanes en mémoire d’un moment très mignon entre Carrie et Big; et on couronne le tout par le visionnement d’un bon film au cinéma de quartier Loews Sony Theater, lieu du premier rendez-vous de Carrie et Berger.   

Trapeze School NY : 353, West Street

Bowlmor Lanes : 110 University Place

Loews Sony Theater : 1998 Broadway

Courir les boutiques
Afin de rendre hommage à la mémoire du Fab Four, on ne peut passer outre une petite escapade shopping. Parcourez donc les allées du Century 21, énorme magasin où je réussis toujours à dénicher des vêtements griffés à prix riquiqui; du Prada sur Broadway, la boutique d’un des grands amours de Mlle Bradshaw; et de La Perla, le royaume de la lingerie fine et temple de la très dégourdie Samantha.

Century 21 : 22 Cortlandt Street

Prada : 575 Broadway
La Perla : 77 Madison Avenue

Garçon! 4 Cosmopolitans, s.v.p.! 

On ne peut se ressourcer complètement sans terminer quelques soirées à papoter autour de plusieurs cocktails. Les filles ont visité des dizaines de bars, mais je craque pour l’Onieals, plutôt connu sous le nom de Scout, tenu par Aidan et Steve dans la série. C'est un endroit charmant, accessible et décontracté. On visite aussi le Slate pour boire un coup et jouer une partie de billard dans un environnement feutré et vraiment branché. Je ne suis pas très douée, mais c'est plaisir assuré, à tout coup! 

Onieals : 174, Grand Street
Slate : 54, West 21st Street

 

Alors, dites-moi, après tout cela, les avez-vous aussi entendus, les petits anges? Mais peut-être vous amènent-ils ailleurs… dites-moi tout!

Liens "croquants" :
Sex and the City Hotspots Tours : http://www.screentours.com/tour.php/satc/
Sex and the City : les lieux cultes : http://www.visiter-newyork.com/sex-and-the-city-les-lieux-cultes
Voyage New York : http://www.voyage-new-york.net/

Noho Night

Si, depuis ce matin, j’ai le regard vide et un sourire béat scotché au visage, c’est parce que j’ai passé ce long week-end de l’Action de grâce chez mon bel amoureux, New York. Aaaahh, l'amour.

Il faut dire que ce petit voyage ne fut pas très intime, car j’ai dû partager Manhattan avec mon amie Sarah, mais en amitié, ce qui est à moi est à toi. Après tout, partager, ça a du bon. Nous avons pu nous faire mutuellement découvrir des petits coins de cette île aux trésors, mais surtout, nous aventurer dans de nouveaux endroits, à deux. À trois, même. « À trois? ». Eh oui, vous verrez bien…

Après une longue journée de lèche-vitrine dans les jolis quartiers de Tribeca, Soho, et de Greenwich Village; après avoir englouti de délicieux cupcakes à la Magnolia Bakery – incontournable pour tout fan de Sex and the city qui se respecte; après avoir calmé notre excitation à la sortie d’une boutique de vêtements de designers vendus à la fraction du prix; et après avoir écrasé nos nez contre les vitrines de jolies galeries d’art, nous avions encore, Ô miracle, quelques onces d’énergie pour une sortie en ville. Mais là où les restos et les bars foisonnent, il peut parfois être difficile de faire un choix. C’est ici que # 3 fait son entrée. Bon, puisque je ne sais trop s’il veut voir son nom apparaître ici, nous l’appellerons « l’artiste ». Petit topo : l’artiste, ami de ma copine Sarah, est à New York pour un mois – jalousie, quand tu nous tiens – car il y a décroché un contrat pour la réalisation d’une publicité. Il n’en est pas non plus à sa première visite et connaît les petits endroits branchés. On continue?

Noho, surprend moi.

L’artiste, donc, nous propose une soirée dans Noho. Petit aparté : Noho se situe au nord de Soho et son nom provient de North of Houston Street, où il se situe. Bref, il nous donne rendez-vous dans un petit resto sur Great Jones Street. À notre sortie du taxi, soyons honnêtes, nous nous sommes demandé si nous étions au bon endroit... Nous avons levé les yeux vers une veille enseigne un peu quelconque : ACME, Authentic Southern and Cajun Cookin’. Nous nous sommes regardées, amusées, et nous avons passé la porte avec appréhension. Surprise. Si l’habit ne fait pas le moine, l’enseigne ne fait pas le resto, ça c’est certain. Nous avons découvert un très joli bistro au menu plus qu’alléchant. On nous a raconté que les proprios ont acheté l’endroit en décidant de conserver le nom et l’enseigne de l’ancien restaurant. Choix curieux, mais plutôt cool.

Les fameuses Country toasts

Pour ma part, j’ai mangé les délicieuses Country toasts, des tartines où se marient à merveille les saveurs de la nectarine, du brie crémeux et des oignons caramélisés. Je me suis ensuite laissée tenter par les Stuffed padrón peppers, de petits piments farcis de chair de saucisse, de persil et de thym. Oh, mais le menu tout entier est aussi tentant, promis! Bref : bonne bouffe, ambiance feutrée, service impec’.    

On prend un verre?

Encore quelques heures pour profiter de la nuit new-yorkaise… mais on va où? On nous propose le Von Bar sur Bleecker Street, à quelques pas de là. Vendu! Bon, j’ai déjà vu plus survolté comme ambiance – on était tout de même un dimanche soir - mais j’ai trouvé l’endroit charmant, sans prétention. Le Von est un petit bar de quartier, tout décoré de bois, où l’on nous sert une vaste sélection de vins et de cocktails mixés avec doigté. Petit « pouce en l’air » pour leurs exquis Cosmopolitans, qui m’ont gentiment accompagnée toute la soirée.

Fin de soirée VIP

 

Après avoir savouré nos verres et observé la faune du Von, on nous a poliment suggéré de quitter. Okay, il était déjà 3 h 00, mais nous avions encore à faire! Nous avons donc pris une petite marche jusqu’à l’appartement de l’artiste, dans Soho, pour y terminer notre soirée. Alors, oui, la soirée a pris fin dans un petit appart’ new-yorkais, mais je ne peux vous y amener…traitement VIP, faut croire. Oh, et l’artiste, quoique très accueillant, ne serait probablement pas d’accord...

Voilà, c’est ce qui conclut ma petite virée dans Noho, soirée qui a su faire le grand bonheur d’une croqueuse comme moi. Tous les quartiers de la grosse pomme offrent de petits coins, secrets ou non, pour passer de belles soirées. Je vous raconte avec plaisir cette soirée, mais allez, soyez sympas et partagez aussi vos trouvailles new-yorkaises avec moi! Et si vous avez aussi visité ces endroits, qu'en avez-vous pensé?

Liens intéressants :
Nightlife new-yorkais : http://nymag.com/nightlife/
Bars sur les toits : http://www.newyorkcity.fr/les-meilleurs-bars-sur-les-toits-de-new-york
Meilleurs bars de NY : http://www.worldsbestbars.com/united-states/new-york

  

New York, le coeur au ventre.

Bon, je ne sais pas si c’est parce que j’ai le ventre qui gargouille, mais aujourd’hui, on parle bouffe. De bouffe new-yorkaise. Mais attention, pas de restaurants pompeux et hors de prix des quartiers somptueux où on est hypnotisé par une constellation d’ustensiles (honnêtement, qui a besoin de 4 fourchettes?). Je préfère plutôt vous parler de petits bijoux de bonne bouffe pour manger simplement et rapidement! Parce que, il faut se le dire, quand on passe à peine quelques jours à New York, on n’a pas toujours le temps de s’arrêter deux heures pour manger. Après tout, il y a du shopping à faire (ou des musées à visiter, une balade en vélo à faire dans Central Park, des brocantes à découvrir, faites votre choix)!  

A Shake in the Park

http://bit.ly/aP69GO

Le Shake Shack, c’est un incontournable pour tout amateur de nourriture à l’américaine. Bien qu’encore jeune, cette cantine figure déjà parmi les classiques. Je ne suis pas seule à adorer, apparemment! Ils ont eu pignon sur rue pendant quelques étés pour finalement, en 2004, s’établir pour de bon dans le magnifique Madison Square Park. Ils ont maintenant bon nombre de succursales, mais l’originale demeure ma favorite! Bon, assez jasé, qu’est-ce qu’on mange? Le petit resto au look épuré n’a à son menu que du « confort food », parce qu’honnêtement, qui n’aime pas croquer dans un bon burger moelleux? On peut y commander le délicieux Smoke Shack, un hamburger décadent; un richissime lait frappé au chocolat; et pourquoi pas un petit quelque chose pour Fido! Eh oui, un menu canin est disponible pour combler les désirs de toutou. Je craque pour le Bag O’ Bones, un petit sac de biscuits maison pour chien. Et attendez, il y a mieux! La Shack Cam, une webcam surveillant le resto 24/24, vous permet de jeter un œil à la file d’attente, à partir de votre ordinateur. On peut ainsi voir si on a le temps d’y faire un saut, ou si on doit s’armer d’un bon bouquin pour faire patienter M. Fringale. 

Où? Coin sud-est du Madison Square Park, près de Madison Avenue et de la 23e rue.

Bouffe de rue

Bien entendu, on ne peut pas parler de la nourriture qu’offre la grosse pomme sans parler de bouffe de rue. Chaque jour, des milliers de camions-cuisines inondent les rues de Manhattan pour nourrir les gens d’affaires, les touristes et les étudiants. Et, Ô bonheur gourmand, on n’y trouve plus que de simples hot dogs et bretzels. Oh non! Les rues laissent voyager l’odeur des sandwiches au porc et au bœuf braisé, de la fameuse pizza new-yorkaise (je vous en prie, ne croyez pas tout resto affichant « meilleure pizza de New York »…), des gaufres au chocolat du camion Nutella, des fruits frais des bars à jus sur roues, des petits gâteaux colorés, des noix rôties…Nirvana olfactif, quoi. Perso, j’ai un petit faible pour les mets arabes; c’est pourquoi je craque pour le très populaire « food truck »  53rd & 6th Halal Cart. Je suis littéralement folle de la gargantuesque assiette de viandes combinées et de leur fameuse white sauce; on ne demande pas ce que c’est, on goûte! La file peut parfois être interminable, mais l’attente en vaut la peine, parole de croqueuse!

 Où? Coin 53e rue et 6e avenue

Délicieux Delicatessen

http://bit.ly/URnDqp

Qui dit New York dit Déli! Mon favori? Le Katz’s Deli sur East Houston. Il a tout d’un resto bien ordinaire : enseignes en néon, comptoirs bruns, menu rétroéclairé. Toutefois, un seul arrêt au Katz’s suffit pour tomber sous le charme! Le personnel est ultra sympa et que dire de ce qu'on y mange! On goûte aux sandwiches au Pastrami, au Salami ou au Corn Beef, aux Knishes (un petit chausson à la pomme de terre), et les plus aventureux essaieront peut-être la langue de porc Katz’s ou le foie tranché…Et un petit truc trop mignon? On peut envoyer un salami à un soldat via leur site web, ce qui colle tout à fait à leur très vieux slogan, « Send a salami to your boy in the Army ». 

 Où? 205, East Houston, au coin de Ludlow St.    

« Source de réconfort »

http://bit.ly/v1jW8E

Découvert grâce à Mme Di Stasio - qui aurait cru qu’après Passe-Partout, Télé-Québec aurait encore tant à m’apprendre! – le bar à lait et pâtisserie Momufuku Milk Bar est devenu un de mes endroits fétiches pour m’évader quelques minutes du rythme un peu fou de New York. On trouve plusieurs de ces bars sur l’île, mais j’aime bien celui de l’Upper West Side. « Un bar, où boire du lait? ». Tut, tut, tut, comme vous êtes curieux. Le Milk Bar a fait sa renommée avec son unique Cereal Milk, un lait de fond de céréales, carrément. L’idée est toute simple : après un bon bol de céréales, rien de mieux que de boire, au bol, le lait sucré. Ils ont donc décidé de faire leur propre lait en y laissant « mariner » des céréales comme des Corn Flakes. Le Cereal Milk, on le boit avec un de leurs bons biscuits maison (celui aux bleuets et à la crème est à tomber par terre), une pointe de tarte ou une truffe-gâteau à l’ananas.  

 Où? 561, Columbus Avenue, près de la 87e rue

Dites donc, si après tout cela je n’ai pas réussi à vous creuser l’appétit, je me demande bien ce qu’il vous faudra! À New York, que l’on décide de se payer un bon petit resto ou une collation à l’intersection de deux rues, on est certain d’avoir l’embarras du choix et de découvrir ses propres petits bijoux.

Mais après tout, je n’ai pas la science infuse! J’ai beaucoup de kilométrage new-yorkais et de bouchées à mon actif, mais si vous avez aussi une adresse à me partager, n’hésitez pas! Je ne dis jamais non à une nouvelle expérience gustative!